Biographie d'Alain Pouliquen

Originaire de Bretagne, Alain Pouliquen débute très tôt dans l'art de la céramique en devenant l'élève de l'artiste peintre et sculpteur, Grand Prix de Rome, EDOUARD COLLIN.

Puis il travaille auprès d'Hélène CANAQUE, sculpteur et céramiste, en qualité de décorateur, avant d'ouvrir son propre atelier en association avec le peintre et sculpteur, PIERRE RINAUDO.

Après quelques années leurs chemins se séparent et c'est à ce moment là qu'ALAIN POULIQUEN décide de monter sa propre galerie dans le vieil Antibes : « ATELIER DU SEPTENTRION », ce qui lui permet d'exposer et de vendre ces oeuvres et de rentrer ainsi dans des collections privées, notamment chez de célèbres collectionneurs américains.

C'est là, à l'écart de la foule, que lui rendent visite quelques personnages importants de l'époque, tels que les célèbres metteurs en scènes ALBICOCCO

et Marcel CAMUS,

ou encore le toujours discret JACQUES PREVERT.

Mais la rencontre qui marquera le plus sa vie d'artiste se fera avec JEAN BOSC,

humoriste génial, qu'Alain initiera à l'art de la céramique.

Entre 1965 et 1967 va naître une série de pièces uniques (une cinquantaine), qui ne sont visibles aujourd'hui que dans des collections privées.

Puis les difficultés de la vie le poussent à délaisser la céramique, et sans quitter le domaine artistique qui le passionne, il s'adonne à l'antiquité, la brocante et retrouve une de ses premières activité, la décoration.

Mais très vite, son besoin de travailler la terre et le feu se font sentir et c'est en 1992, dans le charmant village de Callian, où il habite alors, qu'il crée à nouveau un atelier.

En août 1993 il expose dans la galerie du célèbre antiquaire GISMONDI à Antibes,

puis à Saint-Tropez chez HENRI GARELLI,

et enfin au « Moulin des artisans » des frères LOUMANI, maîtres verriers à Valbonne.

Au cours de l'année 1995, la galerie Renée LAPORTE, face au musée PICASSO d'Antibes, lui ouvre ses portes pour une exposition personnelle de 120 pièces qui durera 2 mois.

Toutes ses expériences l'ont mûri, tant dans la recherche des formes que des couleurs, il produit beaucoup, de toutes ses oeuvres se dégagent une force, une expression exceptionnelle, qui proviennent de la singularité de son style où l'on retrouve à certains moments ces formes de femmes rondes, symboles de la féminité, sujet de l'archéologie préhistorique que l'on retrouve également dans les oeuvres de RUBENS.